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Pas de doute on voit un T, enfin moi je le vois...

Autre méthode : plus rapide et moins pénible à mon avis. Mais, bon... c'est à chacun de voir.


Dans un rucher on positionne des "récipients" (ruches, ruchettes,...) préalablement obstrués au moyen d'un réducteur et d'un petit morceau de bois qui achève la fermeture de la planche d'envol.




On aura eu soin de garnir les récipients avec un cadre de réserves de miel, un cadre construit et deux cadres gaufrés, ce qui nous laisse deux places vides...

Il s'agit en fait de réaliser la division d'une colonie très forte en un maximum de sous-colonies. Deux cadres garnis d'abeilles dont au minimum un cadre de couvain me semble être (tout juste) raisonnable pour voir ces jeunes colonies prospérer dans l'année et passer le futur hiver sans encombre. Notez qu'il est possible d'obtenir une nouvelle (micro) colonie avec seulement 1000 abeilles ; ici nous divisons une ruche 12 cadres en 6, avec 40000 abeilles minimum, cela nous donne 6600 abeilles. Le problème n'est pas tant de réaliser des divisions très peuplées que d'éviter la désertion des abeilles qui garnissent les divisions...

Le jour J...

retirer les couvercles et autres couvre-cadres.







Positionner une ruche très populeuse (apportée d'un rucher distant de plusieurs kilomètres) à proximité des récipients.
















Ouvrir la ruche...















Commencer la recherche de la reine par les cadres de bordure.













Répartir les cadres sans couvain avec leurs abeilles dans cinq récipients. Disons, maximum une minute par cadre.



















Procéder de façon symétrique pour prendre en premier lieu les cadres sans couvain et repousser la reine vers les cadres du centre.













On continue... quelques coups d'enfumoir (sans excès) au besoin.
















Bien répartir les cadres garnis d'abeilles.















Toujours "jeter" un coup d'œil sur la face du cadre qui reste dans la ruche au moment du retrait du cadre précédent.
















Voilà la reine ! (faites moi confiance...).















Je garde le cadre avec la reine dans ma main gauche et continue ma répartition tranquillement sans plus me préoccuper de recherche de reine. Vous pourrez noter qu'il n'est plus question ici de s'occuper de pourvoir les divisions avec du couvain operculé ou non operculé... dès lors que l'on coupe la ruche en un maximum de divisions ce serait cause perdue.












Derniers cadres à répartir.
















Je remets tranquillement le cadre avec la reine dans sa ruche d'origine.















Je complète cette ruche avec des cadres gaufrés et m'assure qu'elle a encore quelques réserves de provisions.














Je recouvre les récipients orphelins.

















Je recouvre la ruche.











Je positionne provisoirement la ruche en attente sur les récipients, légèrement ouverte, elle captera les quelques abeilles en vol. Après deux nuits, les récipients recevront une cellule royale (non protégée car en colonie orpheline depuis assez longtemps) et seront ouverts partiellement ; la ruche pourvue de la reine sera évacuée dans un autre rucher.

On peut ainsi réaliser des quantités de divisions en peu de temps, petites divisions qu'il faudra bien sûr suivre correctement au fil de l'année. Il me semble de toutes façons plus raisonnable de faire de petits essaims artificiels au début du printemps plutôt que des gros malabars sur le tard.







Même si ce n'est évidemment pas moi qui ai "inventé" cette technique, il me fallait bien trouver une appellation à la description précise (et pourvue de petits détails) que je viens d'en faire ; aussi m'est venue l'idée de positionner provisoirement (j'ai tout remis en place après) la ruche-mère et ses cinq "boutures" pour en faire une photo... : m'est apparu (un peu comme à Bernadette Soubirou) un magnifique T, le T de Texier bien sûr !










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