> fiches explicatives > du règne à la mellifera en passant par l'ordre et la famille


Un représentant du règne animal pose en compagnie d'un représentant
du règne végétal.


Le hérisson fait partie des vertébrés (il pose ici en compagnie d'un représentant du règne minéral, mais c'est parce qu'il n'a pas bien compris le sujet de cette page explicative...).


Un représentant de l'embranchement des arthropodes pose en
compagnie d'un (bout de) représentant des vertébrés.


Un représentant de l'embranchement des coléoptères (cétoïne dorée) n'en a rien à faire du photographe et continue à manger, sans plus de forme, les étamines du représentant du règne végétal.


Deux représentantes de la race mellifera mellifera posent en compagnie d'un représentant du règne végétal (qui leur sert d'abri).

Si l'on pose un regard de naturaliste (amateur) sur l'ensemble des êtres vivants qui peuplent la planète terre, avec comme point de mire l'abeille mellifera, voici à peu près le chemin qu'il nous faut parcourir jusqu'à elle...

Mettons nous mentalement sur le dos d'une abeille mellifera. Imaginez réellement la chose, attachez votre ceinture et accrochez vous...

Nous partons vers le règne animal en laissant le règne végétal.

Nous empruntons le sous règne des métazoaires (plusieurs cellules).

Parmi tous les embranchements possibles, c'est celui des arthropodes (pourvus d'un squelette externe) qui est le nôtre. Au passage nous disons au revoir aux humains (homo sapiens, homme sage...) qui font partie des vertébrés.

Parmi les 4 classes devant nous : arachnides, crustacés, myriapodes et insectes (un corps en 3 parties : tête + thorax + abdomen), c'est dans cette dernière que nous pénétrons.

Plusieurs ordres se présentent à nous et c'est celui des hyménoptères (4 ailes membraneuses à nervures peu nombreuses) qui est le nôtre. Adieu au passage, aux libellules, diptères (mouches), lépidoptères (papillons) et autres coléoptères.

Arrive le sous-ordre (on se croirait à l'armée) : avec deux voies possibles on délaisse les symphites pour les apocrites (pourvues d'une "taille de guêpe").

Ensuite, le groupe : et notre choix se porte sur les aculéates (pourvus d'un aiguillon).

Vient le sous-groupe et celui qui nous concerne : les apoidés (vieux de 50 millions d'années, 20000 espèces). A ce stade nous laissons les vespoidés (guêpes, frelons) et les formicidés (les fourmis).

Voilà la famille avec 9 possibilités ! Mégachiles, etc, and de winner is : les apidés !

Nous arrivons au genre : apis ; bye bye bombus et autres mélipones.

Le voyage touche à sa fin avec la notion d'espèce et ses 4 représentants, 3 en Asie (cerana, dorsata, florea) et le dernier qui nous concerne est, lui, présent presque partout ailleurs : mellifera (limité par les conditions climatiques). Je rappelle que pour caractériser une espèce, il faut qu'il y ait reproduction possible entre ces différents représentants, de même pour la descendance.

Fin du parcours, veuillez détacher votre ceinture, descendre de cette abeille et reprendre votre condition humaine. Nous espérons que vous avez fait un agréable voyage. Merci.


Mais parlons un peu des différentes races de mellifera, le concept de race se définit pour l'abeille par la limite de caractérisation morphologique (mesures biométriques notamment).
Ces multiples races d'abeilles mellifera se sont en fait constituées lors des derniers épisodes de glaciation (environ -12000 ans). En effet, avec le froid, la formation de glaciers jusqu'au milieu de l'Europe, certaines contrées - ainsi cernées de barrières infranchissables pour les insectes -  sont devenues des espaces clos avec leurs propres évolutions (l'Italie, l'Espagne,...). On comprend dès lors que l'origine très lointaine des mellifera est le bassin méditerranéen et notre abeille a toujours gardé ce besoin de soleil si présent dans ces contrées.







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