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Un peu tard pour poser des hausses suplémentaires !


Fin du travail sur cette ruche : la reine a été redescendue dans le corps inférieur sous la grille et trois corps remplis de miel sont placés au-dessus d'un chasse-abeilles.



Quatre corps remplis de miel repositionnés au-dessus du chasse-abeilles.




Cette région du Québec est constituée d'immenses étendues avec des fermes de vaches laitières Prim'holstein et des prés où se développe abondamment le trèfle. De grandes routes souvent rectilignes que l'on appelle "rang" sillonnent le paysage.















Quelques colonies sont là pour assurer le renouvellement des mortalités, mais il faut bien dire que sans la présence du varroa (il n'est arrivé que quelques années plus tard) les choses sont toujours plus aisées.
















Je crois que c'est véritablement sur cette exploitation que j'ai compris quelle était l'équation la plus simple que l'on pouvait appliquer à l'apiculture :
DE BONNES RUCHES X AU BON ENDROIT = BONNE RECOLTE

Je pense que tout le monde conviendra que pour faire beaucoup de miel il faut évidemment des ruches pourvues d'un grand nombre de butineuses.
Pour ceux qui voudraient y ajouter d'autres paramètres comme  : AU BON MOMENT (par exemple), je crois pouvoir dire que si ce n'est pas le bon moment alors ce n'est pas LE BON ENDROIT (il n'y a (avait...) qu'à transhumer ou attendre sans objectif de production), de la même façon on peut dire que si la météo n'est pas favorable à la miellée, alors ce n'est pas LE BON ENDROIT (Cet endroit n'est pas mellifère dans ces conditions météo) retour donc à notre équation simplifié, CQFD.

LE BON ENDROIT pour cette région c'est tout simplement les champs de trèfle blanc à partir de la fin juin et lorsque la floraison intervient, je peux vous dire que c'est quelque chose d'impressionnant, de très impressionnant ! Dès lors il ne faut pas chômer pour poser les hausses sur les 1200 ruches réparties dans la campagne.












Toutes ces semaines depuis la sortie des ruches en hivernage dans le caveau ont été consacrées à un seul objectif : obtenir le moment voulu des colonies bondées d'abeilles. Les reines sont de race basée sur la Ligustica, avec un énorme potentiel de ponte ; au fil du temps elles vont investir plusieurs corps Langstroth de couvain.












































Parfois ce n'est pas vraiment le BON ENDROIT, car la miellée n'est pas suffisamment intense, aussi les ruches sont rechargées tel quel et on les repositionne sur un autre emplacement.
















Mais cette année-là, le plus souvent, nous avons construit de petits buildings dans les ruchers.











Il a fallu assurer un suivi intensif des colonies, pour les préparer en vue de la récolte, pour chercher et bloquer les reines dans le corps inférieur, pour renouveler les reines,...




























Des tonnes de hausses à récolter...

























Beaucoup de manipulations pour reconstituer ces ruches en vue de la récolte.






























Plus en avant dans l'année, la floraison des verges d'or.

























Un renouvellement intensif des reines qui arrivaient par colis entiers.





















Serge Claerr, le collègue apiculteur qui travaillait sur l'exploitation avec moi cette année-là.














Autre floraison : le sarrasin.

























Des photos qui laissent songeur...

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