>  travaux apicoles > pour se désembourber



Ouf ! La roue n'était pas loin du bord de la plaque...





Je ne suis jamais resté "calé" avec le 4X4 Land Rover qui est vraiment un champion du tout terrain. Il en va tout autrement pour le fourgon (que je préfère conduire) aussi avons nous donc mis au point une technique pour se désembourber dans la plupart des situations. Toute méthode ayant ses limites, au cas où les "plaques de désensablage" ne suffiraient pas, nous avons toujours dans nos véhicules un long filin pour nous faire remorquer. Il serait désespérant en effet d'avoir sous la main un véhicule capable de nous déséchouer pour s'apercevoir, en dernier lieu, que nous n'avons pas le câble salvateur...

Description (discours) de la méthode :
En pénétrant dans un rucher après quelques jours de mauvais temps, je ne fais que quelques mètres et les roues motrices se mettent à patiner. Le véhicule n'avance plus du tout et après 4 ou 5 tours de roue sur place, l'avant s'est déjà enfoncé de 10 centimètres dans le sol boueux. Stop ! Pas question d'accélérer au risque de ne pouvoir sortir seul de cette galère.


Je sors les quatre "plaques de désensablage" (longueur 80 centimètres) et je les positionne à l'avant et à l'arrière des deux roues motrices (si je ne m'occupe que de la roue qui patine en la bloquant, l'autre côté ne manquera pas de se mettre à patiner à son tour...) et surtout je les enfonce le plus possible sous les roues pour retrouver un peu d'adhérence et stopper mon voyage vertical vers la Chine (en m'enfonçant dans cette grosse boule qu'est la terre) (ndr : ce n'est pas la Chine qui est de l'autre côté, il s'agit en fait d'une croyance populaire).









En première vitesse, avec des petits coups d'accélérateur, je réalise des allers-retours avec le véhicule en suivant bien les oscillations de celui-ci. Quelques centimètres au début, décimètres ensuite. Je m'arrête sur la plaque arrière. Positionné sur les plaques, je peux me considérer comme sauvé.













Je fais désormais mon chemin de plaques en plaques et pour cela je positionne celles qui sont libres en prolongement des roues.















Jean de la Fontaine le savait fort bien... dans les terrains gorgés d'eau : "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage".


















L'ornière s'éloigne...
















On pourrait de la sorte aller jusqu'en Chine (par la surface de la terre cette fois-ci), il nous faudrait toutefois reporter les plaques plus de dix millions de fois !














Ne reste plus qu'à désencrasser le tout et surtout : prudence la prochaine fois !

























Dans cet autre exemple, le fond de ce chemin boueux étant pourvu de quelques (trop) rares cailloux, c'est en seconde vitesse que j'ai pu parcourir celui-ci ; en effet en situation de patinage où l'on n'enfonce pas, il est impératif de réduire au strict minimum la force de traction exercée sur le terrain par les roues motrices. Souvent, là où l'on n'avance plus en première, hop ! on passe la seconde, tout doux sur l'accélérateur et on retrouve (un peu) d'adhérence.

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