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Cérificateur solaire. Il vaudrait mieux, paraît-il, utiliser du "simple vitrage" ; malgré tout, avec le "double vitrage" dont je disposais, par belle journée ensoleillée la température de mon cérificateur était largement suffisante pour fondre la cire des cadres. Les parecloses en plastique n'ont d'ailleurs pas résisté à la chaleur !




Le fond est garni d'une tôle. Les cocons ont par contre tendance à trop adhérer à celle-ci.


La récupération de la cire est un peu délicate.


Sans le savoir j'ai en réalité réalisé un séchoir solaire.


Les cadres s'effondrent vite et la cire n'est pas correctement fondue.


La maquette de l'héliocire.



On trouve en pagaille, dans les écorecycleries, des fenêtres à récupérer pour trois francs six sous. Il est alors facile de réaliser, aux dimensions des ouvertures, une grande boîte que l'on aura pris soin de peindre en noire à l'intérieur afin de capter un maximum de calories. Bien ajuster le tout pour éviter les sorties de calories et les entrées d'abeilles (condamnées...). Evitons également de nourrir les frelons...
La récupération de la cire en partie basse n'était pas tout à fait au point, mais de toutes manières il s'agissait là d'un essai pour valider la technique. La cire des cadres de corps est séparée de celle des cadres de hausses. Pour faire réaliser à façon nos feuilles de cire gaufrée, nous utilisons uniquement de la cire d'opercule.




































































Depuis quelques temps, j'ai remanié mon cérificateur et l'ai transformé en "armoire solaire". Mes espoirs de voir les cadres positionnés dans la partie verticale fondre au soleil d'avril se sont envolés (ont fondu...) : en réalité, les cadres s'effondrent, ce qui n'est pas la même chose. J'obtiens en partie basse une masse confuse de cire (mal fondue) et de cocons. Copie à revoir donc.











































Eté 2014 : mon prototype est au point ! (mis à part deux/trois petits détails).






Ma version de cérificateur est constituée d'une grande boîte fabriquée en planches, peinte en noir. Elle est inclinée de façon à optimiser le rayonnement solaire en mi-saison car en période estivale la température minimale nécessaire est de toute façon très facilement atteinte.




En plein soleil la température atteint 75° dans la partie haute, plus qu'il n'en faut pour assurer la fonte complète de la cire.










Après quelques heures ne reste plus que les cocons qui s'accrochent encore aux fils des cadres.














En début de chauffe on a parfois des stalactites de cire qui se forment.














Ensuite, dès que le soleil frappe bien la vitre, tout fond rapidement (en quelques dizaines de minutes).

















Les cadres peuvent être retirés le soir venu et la cire démoulée le lendemain matin.








































Il est également possible de fondre les opercules grâce à un panier grillagé confectionné à cet effet.






  Un collègue Vendéen s'est lui aussi lancé dans la réalisation d'un cérificateur "maison", allez donc faire un tour sur son blog, ça vaut le coup !












Reste que la quantité journalière de cadres (environ 15) pouvant être fondus dans ce type de cérificateur ne répond pas à mes besoins. J'ai donc conçu le projet "héliocire" qui consiste en la réalisation d'un cérificateur géant (8 fois plus grand que mon prototype). Ce modèle Jumbo sera "héliotropique" et devrait atteindre une puissance de 5000 watts.







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